J'aime la campagne

Publié le par léa

" Après le repas, [...] on allait jouer toute la journée au ruisseau ou dans le bois, jusqu'à épuisement."
Faut-il manger les animaux, Jonathan Safran Foer

Alors soudain de ces lignes remontent le ravin, les cabanes, les heures qui n'existaient pas, les paniers de goûter délicieusement préparés. Les bottes crottées et les outils pour déblayer.

Remonte l'odeur de la confiture et du pain grillé.
Grelottent mes pieds mouillés dans les chaussettes trempées car trop petite, ou sûrement trop maldroite, l'eau y est rentrée.
Souffffffffffle le vent dans les branches de la cabane,
dans nos oreilles rouges et gelées, à travers les brins d'herbe grasse à perte de vue sur cinquante mètres mais le bout du monde quand même.
Traverse la chaleur de la nuit, à l'abri près du feu, le bol de soupe dans les mains, les yeux dans les poings.
Et revivent tous ces instants de gaieté dans mes pensées.

Heureux ceux qui ont pu profiter d'instants de liberté
Et merci à tous ceux qui ont pu les donner.

putot-en-auge

Publié dans intemporel

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D
<br /> j'ai deja le blues mais alors là c'est encore pire... snif snif<br />
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B
<br /> Valait mieux que ce ne soit pas les z'oreilles , elles sont trop grandes !!!!!!<br /> <br /> <br />  <br />
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B
<br /> c'est trop bien dit pour rajouter quoique ce soit . . . Souvenirs, souvenirs comme dit Herick avec un peu de nostalgie ...<br />
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L
<br /> <br /> ah toi aussi tu as eu les oreilles gelées si je comprends bien! (ou serait-ce les pieds trempés?...)<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> Souvenir, souvenir...... :-)<br />
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